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  • <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:spt="75" coordsize="21600,21600" stroked="f" filled="f" o:preferrelative="t"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1026 style="MARGIN-TOP: 0px; Z-INDEX: 1; LEFT: 0px; MARGIN-LEFT: 0px; WIDTH: 283.5pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 426.75pt; TEXT-ALIGN: left" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="100_0830" src="file:///C:\DOCUME~1\martin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.jpg"></v:imagedata><?xml:namespace prefix = w ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:word" /><w:wrap type="square"></w:wrap></v:shape>Cette touchante affiche est d’une inspiration à la Greuze : Jeune Maughrabine parlant à l’oreille de son Bon Papa Voltaire. Mixité des générations, mixité sociale, mixité des cultures, mixité des origines, « toutes les cultures pour tous » : on connaît la chanson. Mais plaignons cette fraîche enfant d’avoir dû approcher le buste froid d’un homme desséché. Que pensera-t-elle si, plus tard, elle découvre le vrai Voltaire, qui n’est pas celui des programmes scolaires? Le Voltaire raciste et méprisant : « Des singes, des éléphants, des nègres, qui semblent tous avoir quelque lueur d’une raison imparfaite, c’est l’éléphant qui est l’animal raisonnable », et autres phrases du même acabit. Nous renvoyons, au sujet du racisme des Lumières, aux ouvrages du Pr. Xavier Martin : Nature humaine et Révolution française (DMM, 1994) ; Sur les droits de l’homme et la Vendée (DMM, 1995, d’où est tirée la citation ci-dessus, p. 48) ; L’Homme des droits de l’homme et sa compagne (DMM, 2001) ; ainsi qu’à Histoire et Dictionnaire du temps des Lumières, du Pr. Jean de Viguerie (Robert Laffont, rééd. 2003, s.v. « racisme »). <o:p></o:p>


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  • <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:spt="75" coordsize="21600,21600" stroked="f" filled="f" o:preferrelative="t"> <v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype>"D'où viennent les noms de Napoleon et de Bonaparte": tel est le titre de cet opuscule d’une vingtaine de pages, daté de 1894. On devine que l’auteur était un piqué, ce que la lecture confirme. L’essentiel de la démonstration de l’antiquaire est la suivante : les monnaies gauloises représentent Apollon ; Napoléon n’est autre qu’Apollon, comme la ressemblance des noms l’indique ; le profil d’Apollon, sur les monnaies, est tourné vers la droite, « la bonne part » (la mauvaise, négative, étant la gauche), ce qui est le nom Bonaparte. Si cette dernière étymologie est correcte, celle de Napoléon est absurde ; quant aux conclusions…<o:p></o:p>

    Puisque Apollon et Napoléon ne sont qu’un, Napoléon Bonaparte « n’est qu’un personnage allégorique : c’est le Soleil personnifié ». (p. 5) Voici les arguments qui étayent cette théorie de « Napoléon mythe solaire » :<o:p></o:p>

    Napoléon, comme Apollon, est né dans une île de la Méditerranée ; sa mère s’appelait Laetitia, la joie, c’est-à-dire l’Aurore qui engendre le Soleil – la mère d’Apollon s’appelait Leto : Leto, Laetitia, c’est la même personne… vu que les noms se ressemblent.<o:p></o:p>

    Napoléon a eu trois sœurs, comme les trois Grâces étaient sœurs d’Apollon ; il a eu quatre frères, qui symbolisent les saisons, dépendantes du soleil. Il a eu deux femmes, comme Apollon a été marié à la Terre et à la Lune ; il a eu un fils, comme Osiris et Isis ont eu Horus – c’est une loi du genre que figure un peu de religion égyptienne, sans laquelle la théorie ne ferait pas sérieuse.<o:p></o:p>

    Napoléon était entouré de douze maréchaux, qui sont les signes du zodiaque. Il a mis fin à la Révolution, l’hydre dévastatrice, comme Apollon a tué Python, énorme reptile (mais « peu importe l’espèce, quand il s’agit d’une fable », p. 12) : « Napoléon commença son règne en étouffant la Révolution française, car on sait que révolution dérive du mot latin revolutus qui signifie un serpent roulé sur lui-même : c’est Python et rien de plus. » (pp. 12-13) Décidément, aucune étymologie n’échappera à l’auteur : le nom d’Apollon vient d’un verbe qui signifie « détruire », or nul ne peut nier que Napoléon n’ait été un grand exterminateur (en effet) : donc ils sont le même personnage mythique, n’en déplaise aux victimes plus réelles. (Cette explication du nom d’Apollon est une des deux étymologies discutées par les spécialistes : soit destructeur, soit homme à la pomme.)<o:p></o:p>

    Je pense n’avoir pas trahi la pensée d’E. Letellier en la résumant à grands traits ; j’ai laissé de côté quelques digressions ou précisions cocasses. Quelle rêverie d’antiquaire ! « Celui qui occupe ses loisirs à collectionner les monnaies, ou les haches Gauloises en pierre polie ou taillée a élargi considérablement le cercle de son imagination, nous dit l’auteur, il la reporte jusqu’avant le déluge et trouve ainsi dans sa collection des preuves, époque par époque. C’est la plus jolie des sciences que l’homme puisse désirer. » (p. 14) Ah, la jolie science imaginative ! Gageons que cette belle théorie convaincrait quelques lecteurs d’aujourd’hui, les mêmes qui pensent trouver les clés du catholicisme en lisant Da Vinci Code.<o:p></o:p>

    Amédée Schwa<o:p></o:p>


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  • Ce chapiteau du cloître de Notre-Dame du Puy (xie-xiie) représente deux lions adossés, d’allure très orientale, ce qui n’est pas surprenant quand on connaît l’influence de l’Orient byzantin et arabe sur la cathédrale du Puy, influence due au pèlerinage de Compostelle et aux Croisades – ces dernières mériteraient d’être louées par tous les tenants du métissage culturel.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    L’adossement est une composition qui attire l’attention sur l’extérieur, alors que l’affrontement l’attire sur le centre; composition centrifuge, ouverte ; ou composition centripète, fermée. J’insiste sur cette lecture plastique : la Visitation ou le Baiser de Judas ont pu être représentés de manière assez semblable en affrontant deux visages, ou deux personnes, pour des significations résolument opposées.<o:p></o:p>

    La tête des lions occupent les angles. Une composition de chapiteau doit choisir de privilégier, ou les angles supérieurs, ou le centre de la face principale. Lorsque celui-ci est choisi, les angles supérieurs, dont le respect reste plastiquement essentiel, sont toujours occupés par un point secondaire, narratif souvent dans les cas de chapiteau historié, décoratif le reste du temps (la volute étant l’élément qui s’y inscrit le plus naturellement). Mais, lorsque les angles sont privilégiés, existe le risque de « vider » le centre de la face principale. S’agissant de nos deux lions, on voit que pour éviter ce désagrément, l’artiste occupe cette face avec deux points secondaires : pattes affrontées en bas – affrontement qui est un habile contrepoint à l’adossement général – ; corde formant boucle en haut, qui rompt ce que la symétrie de l’ensemble aurait de trop rigoureux. <o:p></o:p>

    (Autre rupture, mais si discrète, de la symétrie : un des lions à la moustache en pointe, l’autre l’a arrondie. Hergé usa du même procédé pour différencier Dupont et Dupond.)<o:p></o:p>

    Notons la façon dont la boucle rentre dans le chapiteau, sous le tailloir, ce qui est un quasiment un trompe-l’œil, effet fort étranger à l’art médiéval. Si un chapiteau du chœur de la Charité-sur-Loire[1] présente une série d’oiseaux monstrueux dont les extrémités d’ailes, dressées, montent jusqu’à cette partie du chapiteau, immédiatement sous le tailloir, d’ordinaire laissée libre, elles en respectent tout de même la surface.<o:p></o:p>

    <o:wrapblock><?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t202 path="m,l,21600r21600,l21600,xe" o:spt="202" coordsize="21600,21600"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t"></v:path></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1026 style="MARGIN-TOP: 70.85pt; Z-INDEX: 1; LEFT: 0px; MARGIN-LEFT: 261pt; WIDTH: 226.75pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 261pt; TEXT-ALIGN: left; mso-position-vertical-relative: page" stroked="f" o:allowoverlap="f" type="#_x0000_t202"><v:textbox style="mso-next-textbox: #_x0000_s1026">

    <o:p> </o:p>

    </v:textbox><?xml:namespace prefix = w ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:word" /><w:wrap type="topAndBottom" anchory="page"></w:wrap><w:anchorlock></w:anchorlock></v:shape></o:wrapblock>
    Ces deux lions liés par une corde attirent l’attention : dans les cents et mille paires de lions sculptés par les artistes préromans et romans, ils sont les seuls que je connaisse à être attachés. Les animaux attachés sont d’ailleurs rares. À part les singes accompagnant leur bateleur, qui nous éloignent de notre sujet puisque nous intéressent les animaux en situation décorative, on ne trouve guère que les deux oiseaux d’une colonne ornée (ancienne abside de Saint-Christol, Vaucluse[2]), adossés eux aussi, comme pendus par une même boucle.<o:p></o:p>

    Dans le cas de nos lions, qui sont déjà vigoureux et mobiles, la corde accentue cette impression, car ils sont attachés par la même laisse : les efforts de l’un anéantissant ceux de l’autre, ils s’étranglent mutuellement.

    <o:p>Samuel</o:p>




    [1] Reproduit dans V. H. Debidour, Le Bestiaire sculpté du Moyen Âge en France, Paris, Arthaud, 1961, p. 115. Cet ouvrage, richement illustré, est une merveille.<o:p></o:p>

    [2] Ibidem, p. 68.



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  • Larbaud fut l'homme le plus reconnaissant pour ce que le monde nous donne; appliqué, sensible, soucieux d'entretenir et d'embellir ce domaine viager qu'est la Terre, de redonner vie aux bourgs ou aussi bien aux livres laissés dans l'ombre. Pour lui, tout est précieux de ce que nous recevons de la nature et de la civilisation. S'il y a quelque laideur, elle est de l'homme, le plus souvent de l'homme moderne, et il est alors impitoyable. On lit au début d'Allen, voyage en Bourbonnais, son pays natal : « Moi aussi, j'aime les villes endormies. Mais quand je les vois, l'envie me vient de les réveiller. J'ai la manie de remonter les pendules, de les remettre à l'heure, de ranger les choses qui traînent, de faire reluire ce qui est terni, d'éclairer ce qu'on a obscurci, de réparer et nettoyer les vieux jouets de la civilisation relégués dans les combles. »<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    C'est lui qui « a essayé de planter des lis entre de grosses pierres dans le terrain vague grand comme la main qui était naguère encore à la fine pointe des jardins de la Cité. » Ce n'est pas un autre élan qui l'anime quand il présente, ranime, les œuvres  de Jean de Lingendes ou de Dondey de Sainteny, quand il attire l'attention sur les Odes sacrées de Racan. Toute son oeuvre critique vise ainsi à faire reconnaître ce que la négligence et l'ignorance laissait à l'écart. « Et sans cesse occupé des grands noms de ma race » (Bajazet) est l'épigraphe de Domaine français. On admire à juste titre son rôle de découvreur : il traduisit Joyce, Faulkner et fit connaître Gomez de la Serna. Mais ce qu'il fit pour Scève, pour Perrot d'Ablancourt, et les années passées à traduire Samuel Butler, comptait plus à ses yeux. Le vrai public est celui qui ne s'arrête pas aux modernes, aux vitrines remplies des nouveautés de la semaine.<o:p></o:p>

    Il aimait « qu'on ait l'admiration un peu facile ». On croit l'entendre lui-même quand un de ses personnages, Marie des Neiges (et, donnant ce nom, il pense à Sainte-Marie majeure, à Rome, qui est sainte Marie des Neiges) déclare : « Je voudrais voir mettre au rang des vertus, ou des dons du Saint-Esprit, l'Attention. Car à chaque instant nous rebutons ce qui aurait contribué à notre bien, et nous donnons notre assentiment aux rebuts que nous voyons faire, favorisant ainsi la sottise et la barbarie. » (Aux couleurs de Rome) Cette attention précise à la couleur du ciel, à la démarche d'une femme, à une rue, est la marque de sa prose où chaque mot, chaque tour sont choisis avec une science et un scrupule dont on est comblé. Il connaissait son métier, son outil. « Les mots français ont un aspect solide, un peu lourd, mais sérieux, de grand luxe, et avec un grand air d'Europe » dit-il dans A.O.Barnabooth. C'est une bonne définition de son style. Et il faut voir avec quelle gourmandise il évoque, au début de Devoirs de vacances, les instruments de l'étude : « Nous avions acheté du beau papier pour les mettre au net, et des plumes (une boîte entière), et une règle et une grosse gomme à effacer, douce et sympathique... » Le travail est aussi un plaisir et un jeu. Il n'a jamais dédaigné les jeux, cet amateur de soldats de plomb, si attentif à l'exactitude des uniformes et de leurs divers attributs. S'il aimait les rubans de décoration, c'était pour en faire des signets : « ...j'ai pour servir de signets à mes livres italiens ou d'histoire romaine, des rubans à ces couleurs [or et pourpre, celles de Rome] (ils sont plus beaux, plus épais, plus moirés que jamais depuis  "la marche sur Rome" de 1922 et la création de la médaille commémorative de cet événement : c'est le ruban de cette médaille qui me les fournit) ». N'a-t-on pas envie d'applaudir à ce détournement érudit d'un symbole politique ? La part du jeu est grande chez Larbaud, et il savait qu'il s'agit d'une activité sérieuse. Comme souvent les enfants uniques, il avait joué seul. Il aimait à considérer sa propriété bourbonnaise comme un État, « l'État libre du Hvalbar ». Il note dans son journal en 1934 qu'il a bien administré l'État. Il a droit à une récompense. « Je me suis promu officier de 2° classe de l'Étoile du Hvalbar et dès mon retour à Paris je ferai modifier en conséquence mon insigne. »<o:p></o:p>

    Cette attention aux petites comme aux grandes choses porte un nom qu'il ne faut pas hésiter à lui donner. Elle est une forme de la piété. Le souci d'entretenir et de restaurer les paysages et les villes, de rappeler à la vie des oeuvres oubliées, c'est bien une forme temporelle de la piété : manifestation de respect, de reconnaissance, d'amour. On pourrait citer chaque page de ses livres en exemple. Sa légende le dit cosmopolite. On peut accepter le terme, à condition de préciser le sens. C'est vrai qu'il n'aimait pas les frontières – les frontières nationales car il était plus sensible à celles des provinces, à celle en particulier qui délimitait son Bourbonnais. Mais si le cosmopolitisme consiste à n'être attaché nulle part, et en somme à circuler sans amour autour du globe sans quitter les Hilton et les Mac Do, ce n'était pas du tout son affaire. Il était partout chez lui en Europe, de Kharkov à Lisbonne et d'Edimbourg à Tarente, et bien sûr à Moulins et à Paris, mais il était le contraire d'un homme de nulle part. Et quand il date un poème de la Californie, il s'agit d'un quartier de Cannes. Il a connu le Peyrou, à Montpellier, son temple et sa statue de Louis XIV, pas le Pérou. C'est Barnabooth qui est de Campamento (Amérique du Sud), lui est de Valbois, et il tient à ses ducs.<o:p></o:p>

    Piété naturelle aussi, le besoin de reconnaître et de célébrer les grâces reçues. Il dit, comme Saint-John Perse : « Oh, j'ai lieu de louer! » En mai 1917, il vit à San Vicente, près d'Alicante. Il vient de recevoir un poème nouveau, la Jeune Parque; enthousiaste, il écrit: « Je suis toujours envoûté par le poème de Valéry et, aussitôt réveillé, je me mets à le réciter à voix haute. Il m'apporte le bonheur, la paix de l'esprit et même la force physique. » Ce n'est pas façon de parler, on peut le croire quand à quelque temps de là, il note qu'il est dans une de ces périodes où il n'a « de lien avec la vie matérielle que par la souffrance physique ». La note se termine d'ailleurs ainsi : « Mais quoi qu'il en soit, je me sens très heureux; et la souffrance physique rend mon bonheur parfait. » (il sait le bon usage des maladies, pour parler comme Pascal). [...]

     

    <o:p>Lisez l'intégralité du texte de Georges Laffly dans lovendrin n°6.</o:p>


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