• Petits Hommes verts (6)

     

    Les Petits Hommes verts<o:p></o:p>

    Les Envahisseurs ont apporté leur langage, leurs lois, leur religion et leur mode de vie. Venus sauver votre planète, ils vous incitent à collaborer. Cette rubrique a pour but de vous aider à les mieux comprendre.<o:p></o:p>

    Bronzé. – Les adeptes du naturisme tentent de redorer leur image en insistant sur le lien entre naturisme et écologie. La Fédération française de naturisme explique que c’est « une manière de vivre en harmonie avec la nature, caractérisée par la pratique de la nudité en commun, qui a pour but de favoriser le respect de soi-même, le respect des autres et le soin pour l’environnement ». Quid de la pollution esthétique ?<o:p></o:p>

    Angoissé. – Bien qu’en harmonie avec la nature, le naturiste connaît un dilemme : « En hiver, il est toujours possible de vaquer à ses occupations domestiques dans le plus simple appareil mais cela nécessite un bon chauffage. Cependant, la crise du pétrole et le réchauffement de la planète avec les conséquences que cela entraîne ne doivent-ils pas nous faire réfléchir sur la nécessité de vouloir vivre nus absolument, en toutes circonstances ? » Au poêle tout le monde.<o:p></o:p>

    Inquiet. – Dilemme du vacancier écolo : « Si une région est menacée par le réchauffement climatique, doit-on encourager l’individu à y aller pour voir le changement de ses propres yeux, ou est-ce que ça ne risque pas au contraire d’accélérer son effritement ? » Autrement dit, n’est-il pas criminel de contribuer à la fonte des dernières neiges du Kilimandjaro avec un réchaud à gaz ? <o:p></o:p>

    Solaire. – Mais adieu réchaud à gaz et autres ustensiles polluants ! Cuisinez au cuiseur solaire. Il en existe en forme de caisse, en bois ou en carton, en forme de parabole (comme Louis de Funès, alias Daubray-Lacaze, en faisait la démonstration à des clients japonais dans La zizanie). Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Un ménage français moyen cuisinant à l’électricité émet par portion repas 0,06356759 kg de CO2 et « consomme » 0,014532459 gr de déchets nucléaires. O décimales pythagoriciennes ! Nombres pi écologiques ! Ces chiffres augmentent légèrement avec le gaz. Ainsi, 45 mn de cuisson au four électrique équivalent, question CO2, à un trajet automobile de 1,12749 km, alors qu’au four à gaz en bouteille, le trajet est de 2,44764 km. La cuisine au bois – et là nous envisagerons le cas d’un ménage africain moyen – émet elle par portion repas 0,625 kg de CO2, mais bien sûr ne consomme aucun déchet nucléaire. En comparaison, la cuisine solaire est pure, elle « est donc une alternative à diffuser au « nord » comme au « sud » pour réduire la déforestation et notre dépendance aux énergies fossiles ! » Seul hic, le temps de cuisson : un four solaire demande 3 fois plus de temps de cuisson… Déconseillé aux hypoglycémiques. (Sources chiffrées : http://atlascuisinesolaire.free.fr/)<o:p></o:p>

    Chagriné. – Les adeptes suisses du végérarisme se réjouissent qu’on parle du réchauffement climatique, mais regrettent qu’on « continue à ignorer une cause déterminante du réchauffement climatique, à savoir la consommation et la production de viande. » Vous voulez les chiffres ? « Une alimentation conventionnelle avec viande et produits laitiers génère autant de gaz à effet de serre qu’un trajet en voiture de 4758 km. » Un végétarien n’en produit que la moitié, et un végétalien encore moins : ses gaz « correspondent à un voyage en voiture de seulement 629 km ». Pour faire simple, celui qui mange un pavé de bœuf va de Paris à Ryad mais celui qui mange des haricots verts s’arrête à Augsburg. (source : http://www.vegetarisme.ch/)<o:p></o:p>

    Accablé. – Manger de la viande est d’abord une cruauté. Ce que dénonce un ouvrage de Claude Servanton, Arrêtons d’être carnivores ! En voici un résumé, par l’Ecolomag : « Aucune civilisation connue n’a agi de la sorte. Jamais on a torturé, maltraité autant d’animaux que dans notre siècle. Cette violence est cachée hypocritement, soumise à la censure de notre sensibilité. Personne n’a le droit d’intervenir dans les élevages et les abattoirs pour arrêter ce massacre. Ce carnage est préoccupant car désormais le devenir de notre planète est en jeu. » Le massacre dans les avortoirs, où l’on n’a pas le droit d’intervenir non plus, n’est évidemment rien en comparaison.<o:p></o:p>

    Animalier. Au mois de septembre paraîtra le premier numéro de Regard animal, « la revue qui accompagne le nouveau rapport de l’homme à l’animal ». L’homme ne serait-il donc pas un animal ? Le dogme darwinien est mis à mal. « Regard animal se veut le média porte-parole de la condition animale auprès du grand public. (…) Il encouragera les initiatives solidaires. » Quelques articles dans ce numéro 1 : « L’alimentation bio au service de votre animal » ; « La condition des lapins, état des lieux et solutions ». Et cette interrogation dans la nuit : « Aimer un animal sans en avoir les moyens, est-ce possible ? »<o:p></o:p>

    Samuel<o:p></o:p>

    Présent du 24 août 2010<o:p></o:p>


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