• Versailles contre Murakami

     

    Contre son « président »<o:p></o:p>

    Défendons Versailles<o:p></o:p>

    Après Jeff Koons en 2008, Murakami s’installe à partir du 14 septembre au château de Versailles, pour trois mois. Qui est-il ? Takashi Murakami, né en 1962 à Tokyo, est un plasticien japonais mondialement connu. A la base de son travail, il y a le pop’art américain et les mangas japonais, ces bandes dessinées qui ont de fidèles lecteurs en Europe. Cela donne des zœuvres tantôt obscènes, tantôt dérisoires, à base de couleurs pétard, dans des matériaux divers. Il utilise l’argent, la fibre de verre, l’acier, la peinture uréthane… Murakami revendique un art contemporain spécifiquement japonais ; mais son implication dans le marché de l’art international indique que sa créativité, au plan pécuniaire, ne se limite pas aux frontières nippones.<o:p></o:p>

    Pendant la durée de l’exposition, les Grands Appartements et la galerie des Glaces pourront être visités, mais non appréciés ni goûtés, du fait de la présence de ce parasite invité par Jean-Jacques Aillagon – autre parasite lui-même, qui se croit chez lui à Versailles, alors qu’il est chez nous. A l’inverse de ce qu’exige sa fonction de « Président de l’Etablissement public du musée et du domaine national de Versailles », Aillagon n’a de cesse de perturber la visite du château.<o:p></o:p>

    Le commissaire de l’exposition est le directeur du centre Pompidou-Metz, Laurent Le Bon. Selon lui, en accueillant des artistes contemporains à Versailles, « il s’agit d’offrir des points de vue nouveaux sur un site que tout le monde pense connaître en révélant ainsi sa complexité contemporaine, sa substance, son épaisseur enfouie sous l’habitude ». Il revient à des esprits rudimentaires et vaniteux de penser connaître Versailles « par cœur », de « s’y habituer ». Si, lorsqu’il arrive au bureau après le week-end, M. Aillagon répond à sa secrétaire qui lui demande comment il va : « Comme un lundi », bref si l’habitude forme une taie sur ses yeux, qu’il quitte son poste au lieu d’installer des hochets colorés pour distraire son ennui quotidien.<o:p></o:p>

    Voilà pour les deux têtes pensantes. Qui sont les têtes payantes ? On trouve parmi les partenaires Télérama, Beaux-Arts magazine, France Inter… Le tout-venant attendu. Mais le mécène l’est moins, puisqu’il s’agit de « l’Autorité qatari des musées » (Qatar Museums Authority). Les musées du Qatar sont riches en art islamique, ainsi qu’en peinture orientaliste. Cette autorité gère des collections pleines de beautés diverses, et il lui reste assez d’argent pour financer la corruption de notre patrimoine.<o:p></o:p>

    N’hésitez pas à signer la pétition d’Anne Brassié  contre la présence de Murakami à Versailles : « Non à l’art financier ! L’exposition, comme celle de Jeff Koons et celle de Daniel Veillant, n’est qu’une opération de promotion commerciale. Devenu établissement public à caractère industriel ou commercial, le Château de Versailles sert des intérêts privés. Rendons leur rôle aux vrais mécènes ! » A la date du 31 août, près de 3 900 personnes l’ont signée. D’ici au 14 septembre, nous pouvons faire mieux.<o:p></o:p>

    Samuel<o:p></o:p>

    Présent du 3 septembre 2010<o:p></o:p>

    Signez la pétition:

     

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