• Petits Hommes verts (10)

    Les Petits Hommes verts

    Les Envahisseurs ont apporté leur langage, leurs lois, leur religion et leur mode de vie. Venus sauver votre planète, ils vous incitent à collaborer. Cette rubrique a pour but de vous aider à les mieux comprendre.


    Sélectif. –Vous triez consciencieusement vos poubelles. Le verre ici, le carton là, le pourri par-ci, le plastique par-là. La planète, en votre for intérieur, vous remercie. Peine perdue ! En réalité, une grande part des déchets triés finissent par se retrouver tous ensemble, incinérés ou enfouis. En 2007, 6,4 millions de tonnes de déchets recyclables ne l’ont pas été. En cause, les consignes de tri peu claires (jusqu’à 300 consignes en tenant compte des variantes), voire ubuesques : un journal tâché de thé sera accepté dans la poubelle papier à un endroit, refusé à un autre, avec pour conséquence le rejet de la poubelle tout entière pour « contamination ». Faudra-t-il en arriver au tri sélectif germanique ? Jusqu’à six poubelles dans la cuisine ! (Source : lepoint.fr)


    Réemploi – L’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a organisé à Paris le 20 octobre les « Premières assises du réemploi ».Il n’est pas question ici de trouver un CDD ou un CDI à un chômeur, de réutiliser une vieille secrétaire oubliée ou un représentant délaissé, mais d’assurer une seconde vie aux objets, vêtements, etc., en les remettant en circulation plutôt que de les jeter. Un geste écologique, mais aussi social : c’est le principe d’Emmaüs. Cela concerne chaque écocitoyen mais aussi les collectivités locales. Dans cette optique issue du Grenelle de l’Environnement, je propose que le mobilier urbain « usagé » ces jours derniers lors des émeutes à Lyon, à Nanterre, etc., soit réemployé à Saint-Aignan, dont le centre-bourg avait souffert en juillet du fait de gens du voyage : le banc disloqué, la cabine téléphonique fondue, l’abribus éclaté n’ont-ils pas droit à une nouvelle vie ?


    Artistique. –Dans le même esprit, le 11e salon « E Caux Bio » se tient ce week-end à Yvetot. Il rassemble les artistes qui créent à partir de déchets, leur donnant une seconde chance. Le salon a pour but de favoriser « les échanges entre les professionnels et les artistes/créateurs pour développer et commercialiser les inventions des artistes/inventeurs ». C’est obscur.


    Réflexion (1). –Les 22 et 23 octobre se sont tenus à Paris les Etats généraux pour l’emploi et l’écologie, organisés par les Verts et Europe Ecologie. On pouvait y croiser Eva Joly, Alain Lipietz, et des représentants de la Fondation Hulot, d’associations comme Osez le féminisme, Réseau Action Climat, Réalités du dialogue social, L’Appel des Appels ( ?)... Des gens, on veut le croire, qui n’ont aucun problème d’emploi grâce à leurs compétences et de confortables prébendes associatives.


    Réflexion (2). –En septembre dernier, l’Université du WWF s’est penchée sur une question importante : « Chiffrer la biodiversité : l’indispensable imposture ? » Par chiffrer, entendez : donner un prix. En effet, les ressources naturelles ne coûtent rien. « Quand on achète du poisson, la seule chose gratuite c’est le poisson ! » On paye la capture, le transport, le stockage, mais en soi le poisson, dans l’eau, n’a pas d’étiquette. D’où le mépris du méchant homme, qui le traite comme une marchandise sans intérêt. Les écolos voudraient donc « estimer » les ressources naturelles. Mais attention ! Comment donner une valeur « au Vivant » sans tomber dans la discrimination spéciste. Les espèces remarquables ne le sont que par subjectivité. Un des intervenants préfère « parler d’espèces remarquées », nuance importante : « Ce simple changement de vocabulaire permet de ne plus placer notre regard d’Homo sapiens comme prioritaire. » Nous y voilà… L’homme au prix de la mouche. (Source : thinkbiodiversity.org)


    Estudiantin. – A Nantes, le diplôme Commerce Equitable et Economie Solidaire (DEES EQUISOL), le seul DEES de ce genre en France, fête ses cinq ans. L’obtiennent des étudiants « sensibles aux injustices entre le Nord et le Sud » (entre Lille et Marseille ?). La première partie du cursus est théorique, la seconde pratique : un stage dans un pays développé, un autre dans un pays en voie de développement. Un des professeurs explique : « Il est important d'aider les étudiants à structurer leur réflexion dans leur désir de plus de justice et d'équité, de leur donner des moyens pour se rassembler, réfléchir et avancer tout en préservant leur indépendance d'esprit donc sans tomber dans la manipulation ou l'endoctrinement ! » L’indépendance d’esprit d’étudiants en commerce équitable ! Des bios esprits. (Source : notre-planète.info)

    Samuel


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