• Un bon diable (par Georges Laffly)

    Léautaud est l’homme des vives réparties, de l’ironie. Un moqueur. Il s’en vante tout au long des dix-neuf volumes de son Journal. En même temps, un sensible : «La poésie est faite pour les parties profondes de notre sensibilité qui sommeillent dans le courant des jours et qu’elle réveille dans un délice qui va jusqu’aux larmes.» (Propos d’un jour) Romantique, en somme : «Les choses tristes, douloureuses, plus belles pour l’esprit, y trouvant plus de prolongements que les choses gaies, heureuses. Le mot soir plus beau que le mot matin, le mot nuit que le mot jour, le mot automne que le mot été, le mot adieu que le mot bonjour, le malheur plus beau que le bonheur...» (ibid.)

    Il se voyait en Alceste : «Je lis Le Misanthrope. Je suis ému, presque jusqu’aux larmes, d’admiration - et de ressemblance.» Je n’insiste pas sur les larmes qui reviennent encore. [...]

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    dans lovendrin n°10.


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